
Regards croisés sur un monde en quête de justice et de paix
Les derniers et récents changements résultants de multiples revendications et colères des peuples à travers la planète ont la fâcheuse habitude de semer le chaos dans le vieil ordre mondial. Et d’y laisser une odeur de terre brulée. Le mouvement #MeToo en 2007, la crise financière dans le secteur immobilier fin 2008 aux Etats-Unis (USA), le «Printemps arabe» à partir de décembre 2010, le mouvement des «gilets jaunes» en France en novembre 2018, l’avènement de Greta Thunberg à partir de 2018 pour la sauvegarde du climat et actuellement, la crise du coronavirus, témoignent de la nécessité absolue de repenser nos orientations politiques en de meilleures directions. Les conséquences sont entre autres les conflits, les mouvements de revendication de meilleures conditions de vie et la remise en cause des systèmes de gouvernance nationale et régionale, sans épargner les institutions internationales. Chacun de ces bouleversements donnent ainsi lieu aux spéculations les plus folles comme aux supputations les plus prophétiques. Dans toute cette forte turbulence et grande instabilité, des projets de recherche et des études empiriques sont menées pour comprendre comment être mieux orienté et préparé à chaque nouvelle revendication, colère sociale, crise humanitaire ou à chaque nouvelle situation de conflit…
Très tôt déjà, dans les années 1950 à 1956, une vigoureuse contre-offensive a été menée par A. Lewis dans son ouvrage « The theory of economic growth » (paru en 1955). Il y émet de fortes critiques sur les formes que revêt l’assistance internationale, les solutions proposées aux problèmes du sous-développement, leur simplification extrême et les problèmes généraux de la promotion des peuples économiquement faibles. Et aujourd’hui ces multiples interpellations s’invitent fort heureusement dans les questions relatives au développement mondial.Ainsi depuis 2012, sous l’impulsion de l’Agenda 2030 de la communauté internationale pour le développement durable, la Suisse, par ses deux (2) grandes agences de financement et d’appui au développement que sont la Direction du développement et de la coopération (DDC) et le Fonds national suisse (FNS) a initié un important programme de recherche intitulé « Programme r4d » afin de soutenir et d’accompagner le développement durable par une nouvelle approche se basant sur trois (3) objectifs principaux (générer-fournir-renforcer) permettant d’améliorer sensiblement le taux d’impact de l’appui au développement, de réduction de la pauvreté, de protection de la planète et du bien-être de tous. Finançant non seulement plus de cinquante (50) projets de partenariats internationaux, le programme r4d propose également un espace exploratoire de projets de synthèse permettant un échange de savoirs et d’expériences pour mieux comprendre les « enjeux mondiaux » du développement durable. Émergeant de cette approche, le film documentaire de recherche en question se consacre essentiellement à deux de ces thématiques universelles que sont les inégalités et les conflits.
« Inégalité et Conflit—Au-delà de nous et eux » est une œuvre de recherche scientifique de type cinématographique qui poursuit une approche d’interaction participative d’acteurs de tous les bords (chercheurs, protagonistes locaux, cinéastes scientifiques de divers horizons, activistes civils, dirigeants locaux, experts et décideurs politiques). Ils ont vécu des situations d’injustice, des conflits et livrent d’émouvants témoignages à travers une narration remarquable. La réalisation du film a duré dix-huit mois d’avril 2018 à novembre 2019, dans cinq (5) pays (Guatemala, Nigeria, Sri Lanka, Indonésie, Suisse) sur quatre (4) continents (Afrique, Asie, Amérique, Europe). Il a été financé en partie par la Direction du développement et de la coopération et le Fonds national suisse de la recherche scientifique à travers son programme r4d de recherche sur les questions globales pour le développement.

Photo 1: Chercheuse et activiste, Amina Ahmed, en conversation sur un marché à Abuja, Nigeria. Image fixe du film “Inégalité et conflit”, octobre 2018.
D’un caractère très ouvert, universel où divers savoirs et diverses expériences se croisent, ce film documentaire est une invitation à thématiser les enjeux et relever les défis du travail de construction de la paix et de résolution des conflits sociaux dans un monde turbulent. Il est nécessaire d’approfondir l’apprentissage des valeurs humaines, d’échanger, de débattre et d’entendre ce qui est très souvent omis sur le travail de résolution des conflits sociaux, de prévention de la violence et de maintien de la paix.Fruit d’efforts déterminants et engagés d’une valeureuse équipe de travail, «Inégalité et Conflit—Au-delà de nous et eux» est l’exemple parfait d’une collaboration réussie au regard de la diversité des origines des acteurs et des continents. Il est en ce sens comme une «voix» qui interroge, qui communique, qui sensibilise, et enfin qui invite à une réelle prise de conscience, de responsabilité, à un engagement véritable de tous face aux enjeux de la culture de la paix, de la non-violence et d’une meilleure prise en charge de la stigmatisation post-crise. Les témoignages que nous évoquerons dans les lignes suivantes ne sont rien d’autres que des preuves tangibles qui corroborent avec ces thématiques.
Regardons par exemple ce qui s’est passé au Nigeria, dans l’Etat du Plateau et plus précisément à Jos, où éclata brusquement en 2001, un conflit communautaire à caractère religieux faisant mille (1000) morts en une semaine. Dans son témoignage, Amina Ahmed (Peace Activist et Researcher) relate un passé douloureux aux origines religieuses et de rumeurs infondées où une communauté était traitée avec indifférence et ségrégation du fait de son appartenance religieuse (Islam), de son origine ethnique.
Les chercheurs Dung John Hywre (Research Consultant), le profeseur Tor Iorapuu (Executive Director YARAC, Dean Faculty Theatre Arts Jos University), Mabela A. Ade (Researcher, Adouna Arise Foundation) y apportent une interprétation un peu plus exacte. Ce conflit aurait pour origine les inégalités de traitement entre la communauté autochtone et celle considérée comme des colons où il apparait clairement une ethnicité courante, une rivalité du contrôle des ressources et de l’espace de vie en raison de sa rareté, la crainte permanente de domination et enfin la quête d’une justice sociale. Et d’ajouter que ces situations d’injustice et d’inégalité de traitement sont davantage justifiées par une absence presque totale de textes juridiques dans la constitution nigériane et le refus voilé des autorités locales et fédérales d’y accorder une importance particulière.
Au Guatemala, à entendre les témoignages de Juana Sales Morales (Tzununjià Indigenous Women Movement) et de Rigoberto Juarez (Maya Ancestral Leader), la marginalisation, la persécution et l’oppression des communautés mayas qui n’aspiraient qu’à de meilleures conditions de vie dignes et respectueuses, sont entre autres dues à des formes de situations d’inégalités. Ignorées et oubliées, ces communautés s’organisèrent en de petits groupes pour résister au pouvoir oppresseur qui malheureusement précipita le pays dans une longue guerre civile de 1960 à 1996. Le déploiement de l’armée en novembre 1981 face à cette défiance marqua le début du massacre des communautés indigènes et l’anéantissement d’environ quatre cent quarante (440) villages, en plus du déplacement d’un million d’hommes et de femmes, la plupart indigènes. L’armée commit un génocide qui fit deux cent mille (200.000) victimes et causa la disparition de cinquante mille (50.000) âmes, en majorité mayas.
Zuraida, femme engagée indonésienne (Aceh Free Movement Fighter, Political Women Rights Activist) a connu la lutte armée dès l’âge de neuf (9) ans du fait de l’implication de ses parents dans le GAM (mouvement pour un Aceh libre fondé en mille neuf cent soixante-seize/1976 par un groupe d’intellectuels d’Aceh) ou GPK à l’époque. Elle témoigne dans ce film, de son engagement, de son combat en 1998, face à l’explosion des violences (kidnapping et viol de beaucoup de femmes) à Aceh en Indonésie. Ces violences ont conduit à l’affrontement de l’armée contre le GAM de 1999 à 2002.
Du point de vue de Arifah Rahmawati (Lead Researcher r4d, Gadjan Maga University), trente-cinq pourcent (35%) des combattants Ambo étaient de jeunes garçons enrôlés entre dix (10) et quinze (15) ans ; tous motivés par de fausses idées de la défense de l’honneur d’une communauté, d’une famille, d’une religion ou d’une femme… Ce conflit fit plus de dix mille (10.000) victimes et des milliers de personnes disparues, torturées ou violées. Il a perduré jusqu’au tsunami que le pays connut en 2004. Ce n’est qu’après la catastrophe que les accords de paix furent signés.
Depuis sa première projection le 4 novembre 2019 à Genève, le film « Inégalité et Conflit—Au-delà de nous et eux » suscite de nombreuses sollicitations pour des projections dans diverses structures et de nombreux souhaits de larges diffusions vers d’autres contrées en passe à des situations de crise ou de post-crise. D’une approche transversale et transculturelle, ce film documentaire traverse les frontières, les continents, les pays et atteint enfin les groupes sociaux pour arriver par chance au « pays des hommes intègres », le Burkina Faso.

Photo 2:Une séance de diffusion à Ouagadougou, Burkina Faso, mars 2020.
Depuis l’expression du «ras-le-bol» du peuple burkinabé à travers sa révolution d’octobre 2014 qui fit tomber un pouvoir aux multiples facettes d’inégalité et d’injustice, marqua un tournant décisif dans la vie de ce brave peuple et servit de bon exemple à l’échelle sous-régionale et internationale, aucune avancée notable n’est malheureusement perceptible quant aux «enjeux mondiaux» du développement durable.En effet, hier contrée paisible au cœur de la Région ouest-africaine, le Burkina Faso est aujourd’hui confronté à divers clivages de ses communautés entrainant des situations de colère généralisée et la formation de groupuscules armés et d’auto-défense, dont les Koglweogos et les Dozos, et en plus à des multiples attaques terroristes. Les écarts se creusent malheureusement davantage entre les populations, la parfaite cohésion sociale d’hier est en passe de perdition, les institutions se fragilisent, la méfiance s’installe à tous les niveaux. Tout cela nous conduit inexorablement vers un sentiment d’incertitude généralisé et une fragilisation de la paix. Nous assistons sans doute à des signes précurseurs de crise sociale et de conflit où la paix, le calme et la quiétude deviennent un luxe pour les plus nantis.
Diffusé dans un tel contexte à trois reprises dans les deux plus grandes villes de ce pays (à Bobo-Dioulasso, à l’Université Nazi Boni le 27.02.20 ; à Ouagadougou au Centre National de Presse Norbert Zongo/CNP-NZ le 03.03.20 et sur le Campus ZAD IAM le 04.03.20), le film documentaire de recherche « Inégalité et Conflit—Au-delà de nous et eux » a suscité de nombreuses propositions et diverses recommandations de la part des cinéphiles dont par exemple :
- Investir davantage pour zéro cas de stigmatisation post-crise afin de réduire voire maîtriser le potentiel éruptif.
- Faire un profond travail en amont et en aval afin de prévenir et résorber toute situation conflictuelle, et/ou d’injustice et/ou d’inégalité par une amélioration accrue de la gouvernance et une meilleure adaptation des politiques de gouvernance. Ainsi, il en résulterait de meilleurs rendements et résultats de la lutte contre les différentes formes d’inégalités.
- Promouvoir et multiplier des initiatives comme celle de la diffusion et le partage du film au Burkina-Faso en se donnant plus de temps dans son organisation afin de toucher le maximum de personnes de tous les milieux. La contribution et la collaboration pro-active des décideurs politiques, des partenaires locaux et internationaux au développement durable (institutions internationales et sous-régionales, ONG, secteur public-privé, monde associatif…) sont plus que jamais souhaitées car malheureusement leur absence à ces séances de projection du film documentaire était fort déplorable.
- Inviter l’équipe du programme r4d à une collaboration cinématographique à l’avenir afin de mieux vulgariser l’œuvre dans les langues nationales locales et de la rendre plus accessible via le web.
- Exhorter les acteurs locaux et les partenaires internationaux mais plus précisément le programme r4d d’aide au développement durable à maintenir et si possible à poursuivre sa collaboration sur le plan national car tout le monde est conscient de son importance et de son impact pour la population burkinabé en général et celle plus vulnérable et soumise à toutes sortes d’exactions en particulier.
Et que dire donc des différentes réactions des cinéphiles présents à ces trois (3) diffusions?
En moyenne une centaine (100) de personnes dont des enseignants-chercheurs, des étudiants-es, des activistes de la société civile, des journalistes-communicateurs, des personnes du secteur informel et associatif, des curieux étaient présents à chaque diffusion. Ce film a su séduire son public et ses trois (3) séances furent source d’expression de très riches émotions et d’une forte sensibilité.
Aux yeux des uns et des autres, «Inégalité et Conflit—Au-delà de nous et eux» apparaît comme une voix qui interpelle, qui sensibilise et invite à l’éveil des consciences de toutes les composantes de la société burkinabé pour répondre à l’urgence nationale d’un peuple plus paisible et égalitaire, plus uni et soudé, plus juste et fort face à la menace grandissante du terrorisme, de crise sociale, du sentiment de marginalisation et d’incertitude.
Tous (les cinéphiles) ont reconnu la valeur de l’œuvre et son caractère universel du fait de ses thématiques traitées et de sa réalisation sous plusieurs cieux. Ils ont également trouvé que ce film se conforme et s’adapte tout naturellement au contexte local du Burkina Faso et en appelle à une concertation et à un dialogue inclusifs de toutes les forces vives. Ceci favorisera la construction et la promotion de la culture de la paix, de la tolérance, de l’égalité et de la non-violence dans un pays où chacun se sentirait responsable d’un destin commun. Ce destin commun n’est autre qu’une nation forte, des sociétés plus justes, solidaires, pacifiques et égalitaires dans un monde plus humain et heureux à en croire les avis qui se sont dégagés des échanges-débats, de la revue de presses locales de l’évènement et des entretiens réalisés suite à la projection de ce film.
Au regard de cet intérêt manifeste des cinéphiles, de la pertinence des sollicitations et propositions, des fortes sensations, force est de reconnaitre en cette initiative l’audace et la volonté d’une équipe décidée et volontaire de porter l’information et de partager ses résultats de recherche.
Divers peuples à travers la planète établissent entre eux une union sans cesse plus étroite comme l’Union européenne (UE), l’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union des nations sud-américaines (UNASUR), le Système d’intégration centraméricain (SICA) et décident de partager un avenir pacifique fondé sur des valeurs communes qui sont entre autres celle de la dignité humaine, de la liberté, de l’égalité et de la solidarité reposant sur le principe de la démocratie et le principe de l’État de droit. De caractère indivisibles et universelles, ces valeurs permettent à chaque union de placer la personne au cœur de son action en créant un espace de liberté, de sécurité, de justice et de paix.Touchée et émue lors d’une projection de ce film dans les locaux du Fonds national suisse de la recherche scientifique, Kady Boly Rüttimann a exprimé le besoin et la nécessité de le faire voir dans son pays d’origine, car pour elle « Inégalité et Conflit-Au-delà de nous et eux » se contextualise parfaitement à l’environnement national burkinabé. C’est ainsi que le film documentaire de recherche a voyagé vers le Burkina Faso. Reçue en messagère, elle a su accompagner avec dextérité jusqu’à la réussite l’équipe organisatrice dans les différentes projections du film dans sa chère contrée, le Burkina Faso. Elle a su faire preuve de beaucoup de courage et d’abnégation et a bénéficié de l’appui inconditionnel de Fernand Sankara (Msc, Phd, Institut du développement rural-Université Nazi Boni, Burkina Faso), d’Abdoulaye Diallo (communicateur-réalisateur, coordonnateur du Centre national de presse Norbert Zongo et Ciné Droit Libre, Burkina Faso), d’Amed Moussa Diallo (directeur de l’Institut africain de management, IAM) et enfin de l’étroite collaboration de l’équipe de management du programme r4d et en l’occurrence celle de Claudia Zingerli.

Photo 3: Kady Boly Rüttimann, collaboratrice au Fonds national suisse de la recherche scientifique, a co-organisé les trois projections du film au Burkina Faso.
Tout le mérite revient donc à toutes ces personnes qui se sont investies individuellement et collectivement afin de permettre la réalisation et la projection d’un tel chef d’œuvre dans un environnement mondial et burkinabé aussi tumultueux qu’orageux. De là, nous nous permettons pour clore ce chapitre de faire une interprétation globale de cette œuvre et de son parcours dans les différentes régions du monde.
«Inégalité et Conflit—Au-delà de nous et eux» paraît de toute évidence comme un moteur d’éclairage, de sensibilisation sur les multiples facettes des inégalités (sexe, âge, ethnicité, religion ou catégorie sociale). À travers les témoignages des victimes de conflits, ce film invite à réfléchir sur la responsabilité et l’engagement individuels et collectifs quand ils surviennent. Cela nécessite de tous non seulement une union sacrée faces à ces conflits par des actions communes, mais aussi un fort travail d’anticipation afin de rétablir la paix dans notre monde et de garantir sa survie. Et cela se résume si bien à travers les propos respectivement tenus au Sommet de la Terre (Rio,1992) et au Parlement européen (Strasbourg, octobre 2001) par le Dalaï-Lama: «La responsabilité universelle est absolument indispensable à la survie de l’humanité; c’est le meilleur fondement de la paix dans le monde» et «promouvoir une culture de dialogue et de non-violence pour l’avenir de l’humanité est un devoir auquel la communauté internationale ne saurait se soustraire». Ces propos constituent un vibrant appel à tout être humain pour une prise de conscience de la responsabilité universelle et pour une promotion d’une culture de dialogue et de non-violence afin d’asseoir un meilleur socle pour construire la paix dans le monde pour le bien-être de toute l’humanité. Ce qui corrobore parfaitement les thématiques de ce film documentaire de recherche scientifique.
N’est-ce pas là de réels motifs d’engagement de tous et de chacun quelle que soit son origine, sa race, sa classe sociale, son appartenance religieuse ou politique ou idéologique… pour le grand bonheur de notre humanité. C’est de cela que s’écrira la nouvelle page d’histoire de notre monde plus viable car plus humain.
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Sources
Facebook, programme r4d:
https://www.facebook.com/r4dprogramme/
Articles médias du Burkina:
https://libreinfo.net/projection-film-inegalite-et-conflit-je-crois-que-certains-debats-sont-portes-dans-lignorance-mamounata-tansambedo-etudiante/?fbclid=IwAR1P2IqnM9WAmkFvP3Jm-Vc48zurkrcCJGXHmDdUqBRWOVx-Rsa3Ukt_KNo ; https://www.burkina24.com/2020/03/04/inegalite-et-conflit-un-documentaire-pour-inspirer-le-burkina-dans-la-recherche-de-solutions/?fbclid=IwAR2fEBWjeAQaNJo0XeW2Kc74StwsP6BAVt5YsLuGN0uO5_eWDJR0JA0NiRM
Entretiens:
Avec Kady Boly Rüttimann, Dr Jean Louis Zerbo (enseignant-chercheur, UFR/Sciences et techniques, Département de physique, Université Nazi Boni), Absa Diallo (communicatrice du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés CISC et présidente du mouvement Femmes en marche FEM) et Claudia Zingerliv
Hors-série:
(Un Monde en colère) de courrierinternational.com
Auteur:
Vrè Fernand Dombwa, titulaire d’un master en droit et en sciences politiques, il habite à Bâle en Suisse. Il est consultant indépendant dans le cadre de projets de développement, de recherche et d’entreprise sociale dans la zone ouest-africaine et s’intéresse à la prise en compte du facteur local par une approche participative des communautés rurales et urbaines.
Clause de non-responsabilité:
Le présent article est financé par le « Swiss Programme for Research on Global Issues for Development » (programme r4d). Son contenu relève entièrement de la responsabilité de son auteur. Le programme r4d ne partage pas nécessairement les opinions et interprétations exprimées.